Indomptablement a dû — 1899 (31)

Mallarmé Poésies

II

Indomptablement a dû
Comme mon espoir s’y lance
Eclater là-haut perdu
Avec furie et silence,

Voix étrangère au bosquet
Ou par un écho suivie,
L’oiseau qu’on n’ouït jamais
Une autre fois en la vie.

Le hagard musicien,
Cela dans le doute expire
Si de mon sein pas du sien
A jailli de sanglot pire

Déchiré va-t-il entier
Rester sur quelque sentier!

shmall – 7s

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