Je lève haut la tête et dois encor prétendre — 1911 (5)

Anthologie Hospitalière

E.Feld

Sonnet du Dard vert

Je lève haut la tête et dois encor prétendre
Que Nemrod à mon maître enseigna l’art de tendre:
Tendre et dur à la fois! Le seul art vénérien
Les fait, les synthétise en ne partant de rien.

Ô beauté pénisienne, ô beauté préputiale!
Pour vous plus d’une fille à … l’âme virginale
A désiré tailler cette plume d’amour
Qui sait mettre en relief le charme du contour.

Aussi mon possesseur me chérit, me vénère,
Il sait, quand il le faut, m’appeler: –  » Petit frère « .
Et puis d’une caresse augmenter mes appas.

A toutes j’ai montré, prodigue, ma plastique;
Fidèle à mon dicton : –  » Qui s’y frotte … s’y pique  »
Et j’ai … pleuré souvent en ne m’essuyant pas!

Q58 – T15

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.