Odoriférantes — 1917 (4)

Paul Valéry Lettre à André Gide

A Gênes

Odoriférantes
Sentes où l’on sent
Tant d’herbes et cent
Drogues différentes,

Où, narine errante
Tu fends les encens
Que cède aux passants
L’ombre incohérente …

Connais-tu ce coin?
– Je n’ai pas besoin
De pupille glauque!

Ni bruit ni couleur
Ne valent la rauque
Friture en chaleur.

Q15 – T14 – banv – 5s

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