Souvent, tel un printemps répandu sur la mer — 1958 (3)

Pierre-Jean JouveInventions


Musique

Souvent, tel un printemps répandu sur la mer
J’ai suivi les remous des cordes bois et cuivres:
Sauvage allait la cavalière de la mort
Sonnant l’orage pour le malheur de la terre;

Ou douce de ses oiseaux déchirants, un soleil
Dans les pleurs, et le chant raisonnable des anges
Ayant séduit la bête avec un œil soyeux
Pour l’idylle du temps l’éternelle louange;

Discours infiniment tu par l’intime étrange
O gloriole des sons esprit de vision
Mystère entier comme est cette humaine vision.

r.exc – 11v  

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