[…]Au moyen âge les Milanais étaient braves comme les Français de la Révolution et méritèrent de voir leur ville entièrement rasée par les empereurs d’Allemagne. Depuis qu’ils étaient devenus de fidèles sujets, leur grande affaire était d’imprimer des sonnets sur de petits mouchoirs de taffetas rose quand arrivait le mariage d’une jeune fille appartenant à quelque famille noble ou riche.
Stendhal (La Chartreuse de Parme, page 1)