– Stéphane Mallarmé deuxième version manuscrite du sonnet ‘De l’orient passé des Temps‘
Alternative
De l’oubli magique venue,
Nulle étoffe, musique et temps,
Ne vaut la chevelure nue
Que, loin des bijoux, tu détends.
En mon rêve, antique avenue
De tentures, seul, si j’entends
Le Néant, cette chère nue
Enfouira mes yeux contents!
Non. Comme par les rideaux vagues
Se heurtent du vide les vagues,
Pour un fantôme les cheveux
Font luxueusement renaître
La lueur parjure de l’Etre,
– Son horreur et ses désaveux.
Q8 – T15 octo