– F.H. Baudry – Pauca Meis – sonnets –
Pensées d’automne
La vie, en ces jours, a moins de saveur.
La fleur nous délaisse, après l’hirondelle,
Le soleil aux yeux semble être infidèle:
On devient rêveur.
Au ciel les chrétiens cherchent leur Sauveur;
Leur âme, à sa vue, ouvre mieux son aile,,
Le monde et ses deuils font grandir en elle,
Espoir et ferveur.
Le coeur plus sevré d’humaines délices,
Plus ardent, aspire aux divins calices
De félicité.
Tout passe ici-bas: fleur, joie, et nous même;
Là-Haut tout demeure – et Là-haut tout aime
Pour l’éternité.
Q15 – T15 – 2m : tara ( v.4, v.8, v.11, v.14: 5s)