– Tony d’Urbino – Sonnets fantaisistes –
La Guimard
La laide et maigre Guimard, prêtresse de Terpsichore,
A des adorateurs que séduisit ses mollets,
Ses mollets faits au tour, virant dans les ballets,
Avec un art savant qu’on admire encore.
Elle s’enrichit, mais n’est point pécore,
Bien que ses protecteurs, ses valets
Lui fassent cadeau d’un palais
Qu’un peintre épatant décore.
Pour elle écrit Collé
Qu’elle a racolé
Pour son théâtre.
L’Opéra
Paîra
L’âtre.
Q 15 – T15 – bdn – Boule de neige métrique fondante stricte