– Jean de La Ville de Mirmont – in Oeuvres complètes ed. 1992 –
Les frères aînés
Oh! combien que j’eusse aimé
Avec toute ma jeunesse
Combien de frères aînés
Sont morts avant que je naisse!
Encore tout affamés
D’une éternelle tendresse
Combien se sont résignés
A ce bonheur qu’on nous laisse.
De notre sort mécontents,
Nous sommes, de tous les temps,
Vague troupeau sans étable.
Mes frères insoucieux
Saurons-nous tourner les yeux
Vers le seul bien véritable?
Q8 – T15 – 7s