– Roger Allard – Poésies légères –
Coquelicot
Si le souci d’aimer me poise
Aux orges du prochain été
J’irai vers les bosquets hantés
Du lieu-dit « Au Goujon de l’Oise ».
L’Île de France aux yeux d’ardoise
En souriant voudra tenter
De ravir à vos cruautés
Le cœur à qui vous cherchez noise.
Mais en vain parmi les crins blonds
De cette reine des moissons
Rougira le pavot sauvage,
Pourrai-je désormais le voir
Refleurir à son avantage
Ailleurs que dans vos cheveux noirs?
Q15 – T14 – banv – octo