– Armand Masson in Felix Arvers : articles (fonds rondel, RF 21313)
à la manière de Paul Géraldy
Je ne vous ai jamais dit que je vous aimais
Et pourtant il y a longtemps que je vous aime
Plus que moi-même et plus même que mes poèmes
Mais je le cache, et vous ne le saurez jamais.
Je vous ai rencontrée souvent chez les Dufour
Seulement je suis excessivement timide,
Je restais là, avec ma tasse de thé vide,
N’osant rien demander, pas même un petit four.
Pourtant, vous avez l’air d’avoir bon caractère,
Mais vous êtes mariée, à ce que l’on m’a dit.
Alors, moi, j’ai pensé : Mon petit Géraldy,
Le mieux que tu aies à faire c’est de te taire.
C’est pourquoi, si plus tard, un beau jour, vous lisez
Ces vers où vous ne pourrez pas vous reconnaître
Vous vous direz « Qui donc cela peut-il bien être ? »
Et puis qui sait ? peut-être que vous m’écrirez.
Pastiche arv 4 qu à rimes embrassées