– Claude Esteban Poèmes parallèles
Mientras por competir con tu cabello …
Tandis que pour lutter avec ta chevelure,
Or bruni le soleil vainement étincelle,
Tandis qu’avec mépris au milieu de la plaine
Contemple ton front blanc la fleur belle du lis
Tandis que pour cueillir chacune de tes lèvres
Te poursuivent plus d’yeux que l’oeillet de printemps,
Et que superbement dédaigne, triomphant
Du cristal lumineux, ta gorge souveraine;
Cette gorge, et ce front, ces cheveux, cette lèvre
Cueille-les dès avant que ce qui fut hier
En ton âge doré, lis, oeillet, or, cristal
Argent ne se change, en violette fanée,
Mais plus encore, et toi avec eux mêmement,
En poussière, en fumée, en cendre, en ombre, en rien.
Gongora
bl – m.irr – tr