– P.Bion (vicaire) in La Muse des familles
Au chant de ton Pater, aux accords de ta lyre
Soudain, l’âme s’émeut, le cœur devient meilleur …
Ouvrier de ce soir … mais, pourquoi te le dire ?
Pour chanter de beaux vers, je me fais rimailleur.
Heureuse es-tu, ma Sœur ! quand ta muse féconde,
Imitant de David les chants si gracieux,
Entonne l’oraison du résempteur du monde ;
Bienheureuse ici-bas, mais plus heureuse aux cieux !
Au Pater du Sauveur ajoute une prière :
Loin, bien loin, ô ma sœur ! fais entendre tes chants,
Le nom du père est doux, mais, bonne aussi la Mère !
Interroge plutôt cette Vierge chérie,
Asile des cœurs purs, refuge des méchants.
Tu le veux, n’est-il pas ? … oh ! chante encor Marie.
Q59 T24 acr. disp 1+6+7