Stéphane Mallarmé – in Lettre à William Bonaparte- Wyse
De l’orient passé des Temps
Nulle étoffe jadis venue
Ne vaut la chevelure nue
Que loin des bijoux tu détends.
Moi, qui vis parmi les tentures
Pour ne pas voir le Néant seul,
Aimeraient ce divin linceul,
Mes yeux, las de ces sépultures.
Mais tandis que les rideaux vagues
Cachent des ténèbres les vagues
Mortes, hélas! ces beaux cheveux
Lumineux en l’esprit font naître
D’atroces étincelles d’Etre,
Mon horreur et mes désaveux.
Q63 – T15 – octo Un autre premier état: abba a’b’b’a’ ccd ede