– Albert Mockel dans une lettre
Sonnet
à Madame Boissière née Thérèse Roumanille
A vous, Madame, qui voulûtes
Ce matin ivre de soleil,
Ouïr sur mes fragiles flûtes
Un écho du chant non pareil,
J’apporte une légère page
Qui tremble encor au vent amer,
Flocon d’écume sur la plage
Déserte des voix de la mer.
Le songe est l’éternel empire
Où par le verbe qu’il expire
Règne Stéphane Mallarmé
Mais à vous les roses de Mai,
A vous dont le si jeune rire
Surprit le poète charmé .
Q59 – T10 – octo