– Thiéri Foulc Vingt écrits
L’aigrefin
Avec ces mots choisis, ces points de suspension
Qui ne signifient rien peut-être, ou pas grand chose,
Mais qu’en industrieux plein de ruse il dispose
Pour feindre de poser des interrogations,
Il joue à extirper des abominations
Qui aient l’air de saigner au cœur papier des roses
Et à clamer des whâââh qui sonnent grandi-oses
Mais sont bulles de l’âme et de l’élocution.
Sa machine à écrire est l’outil qui perpètre
Ses voltiges dorées dans les tringles de l’être
Avec complicité des jolis circonflexes.
Mais il se peut qu’un jour une tringle se casse …
« Retour-arrière ! x,x ! » il en périra presque,
Empêtré qu’il sera dans ses lignes – vraie nasse !
Q15 T20 Les titres des 20 sonnets de la plaquette sont des variations sur le titre général : ça vous fait mal que j’écrive, hein ? – Le nègre vint – Le vin aigre ….