– Robert Marteau Registre (1999)
(Dimanche 16 juillet 1995)
Le Christ a écrit sur le sable pour que tout
Soit dit en même temps qu’effacé. Même nous,
Nous ne sommes que des traces qui ont perdu
La mémoire de leur origine. Au début,
Il y avait le divin vide où tout était
Tenu en perpétuel renouvellement
Comme en perfection perpétuellement
Nouvelle. Il n’y avait, bien entendu, ni poids
Ni mesure: nous étions avec tout au sein
Des trois principes et par eux constitués
Ainsi que l’était tout ce qui fut et sera.
Qui donc alors se souviendrait de qui jeta
Hors du cercle infini la pierre inexistante,
Inaugurant la Chute et la Division?
bl – 12s- sns