– Pierre Louÿs Ces fleurs secrètes
Couturière
Sous la planche de fer ses jambes semblent moudre
Elles se croisent, vint, viennent, en haut,en bas,
Et scandent pied à pied, d’un geste faible et las,
Le mouvement rythmé de la machine à coudre.
Mes les cuisses à nu se frôlent hardiment,
Le clitoris s’éveille et s’excite et raidit
C’est encore le désir de baiser qui grandit
La rage d’être jeune et chaude et sans amant.
O joie ! au fottement la vulve s’exaspère :
La masturbation clandestine s’opère ;
Dans l’atelier causeur personne n’en sait rien.
Et l’étau convulsif des cuisses opprimées
Fait jaillir au hasard dans les jupes fermées
Le pâle écoulement du flôt vénérien.
Q63 T15