J.M.Mossé Poésies
Sonnet religieux
Que ta loi, Dieu puissant, est douce et consolante !
Elle fait oublier le plus rigoureux sort ;
Et mon âme, en souffrant du mal qui la tourmente,
S’élance jusqu’à toi par un sublime effort.
Quel est l’être insensé, dont l’humeur insolente
Ose nier son Dieu, se croyant esprit-fort ?
N’entend-il pas sans cesse une voix menaçante
Qui lui dit : Vain Mortel ! tremble ! voici la mort ! –
J’idolâtre tes lois ; tes décrets sont trop justes
Pour faire murmurer de tes pouvoirs augustes ;
Et je bénis les maux qui m’accablent toujours.
J’ai péché, je le sais, grand Dieu, je le confesse ;
Pardonne à ton enfant, qui vit dans la détresse,
Et vient le consoler par ton divin secours.
Q8 T15