– François-René de Chateaubriand Mémoires d’Outre-tombe, t.1
Ne pleurez pas long-temps pour moi, quand je serai mort : vous entendrez la triste cloche, suspendue haut, annoncer au monde que j’ai fui ce monde vil, pour habiter avec les vers plus vils encore. Si vous lisez ces mots, ne vous rappelez pas la main qui les a tracés ; je vous aime tant que je veux être oublié dans vos doux souvenirs, si en pensant à moi vous pouviez être malheureuse. Oh ! si vous jetez un regard sur ces lignes quand peut-être je ne serai plus qu’une masse d’argile, ne redites pas même mon pauvre nom, et laissez votre amour se faner avec ma vie.
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