Ne pleurez pas long-temps pour moi, quand je serai
 mort : — 1836 (14)

François-René de Chateaubriand Mémoires d’Outre-tombe, t.1

Ne pleurez pas long-temps pour moi, quand je serai
 mort : vous entendrez la triste cloche, suspendue 
haut, annoncer au monde que j’ai fui ce monde vil,
 pour habiter avec les vers plus vils encore. Si vous
 lisez ces mots, ne vous rappelez pas la main qui les
 a tracés ; je vous aime tant que je veux être oublié
 dans vos doux souvenirs, si en pensant à moi vous
 pouviez être malheureuse. Oh ! si vous jetez un
 regard sur ces lignes quand peut-être je ne serai
 plus qu’une masse d’argile, ne redites pas même 
mon pauvre nom, et laissez votre amour se faner
 avec ma vie.

pr tr sh 70

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