Dans ses Grotesques, publiés cette année-là dans La France Littéraire, Théophile Gautier, qui est en train de devenir, pour les jeunes poètes de l’époque, l’autorité en matière de sonnet, fait référence au traité de Colletet qui, dit-il, « donne les règles et en quelque sorte la syntaxe … que devraient lire et méditer avec soin beaucoup de jeunes gens de maintenant qui se mêlent d’en faire et ne se doutent pas le moindrement du monde de ce que c’est ».
« Colletet était un grand admirateur du sonnet et il en parle avec amour ». Il cite le sonnet que cet auteur a écrit en l’honneur de Ronsard (peut-être en guise de complément ou de correction à l’attitude condescendante de Sainte-Beuve)