Oh, oui, notre Bretagne est belle, n’est-ce pas ? — 1842 (17)

Armand Guérin Bretagne

Sonnet épilogue

Oh, oui, notre Bretagne est belle, n’est-ce pas ?
Avec son ciel de brume, et ses landes sauvages,
Avec les mille flots qui sapent ses rivages,
Ses vieux fils chevelus dont résonne le pas ?

Son sol tranquillisé n’entend plus les débats,
Des chevaliers bardés de fer et de courage ;
Des guerres d’autrefois s’est éteinte la rage :
Le foyer garde seul le récit des exploits.

Pourtant, toujours encor, quand il faut à la France
De ces homme de cœur, espoirs de sa souffrance ,
Elle va les chercher au pays des granits ;

Car dans les rochers seuls les aigles ont leurs nids ;
Il leur faut, pour grandir, l’air en pleine poitrine,
Pour berceau la tempête ou la vague marine.

Q15  T13 débats/ exploits/ hum, hum

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