Joséphin Soulary Oeuvres poétiques
Le sonneur
Mon cœur est une tour perdue
En vedette sur l’étendue;
Il y pend deux timbres d’airain.
L’un est la cloche d’allégresse,
L’autre est le tocsin de détresse;
Le sonneur les mène bon train!
Toujours en quête d’un nuage;
Toujours le nez au firmament,
De ses cloches; à tout moment;
L’espiègle intervertit l’usage;
Il sonne en mort le mariage,
En baptême l’enterrement.
Se tromperait-il sciemment?
N’est-ce qu’un fou! Serait-ce un sage?
s.rev – octo