Paul Arène et Alphonse Daudet – Le Parnassiculet Contemporain
Absinthe
(Apocalypse, 10-11)
L’ange de l’Apocalypse,
Lumineux épouvantail,
Réveille l’humain bétail
Sur la montagne de gypse.
Il développe l’éclipse,
Ainsi qu’un noir éventail,
Et la planète en travail
S’arrête sur son ellipse.
L’herbe pousse au bord abject;
Elle embaume l’air infect;
Le cristal se coule et tinte;
Au fleuve l’Etoile choît,
Verte … et le poëte boit
Le poison qu’il nomme Absinthe.
Q15 – T15 – 7s