– Alban Roubaud Pour l’idole
L’étang
Emmi l’esseulement des joncs et des roseaux,
L’étang vient d’endormir les frissons de sa moire
Où flottaient mes désirs, voguant vers la nuit noire,
Et le lune surgit et se mire en les eaux.
Bonheurs enfuis, frêles oiseaux,
Volez du fond de ma mémoire,
Le nuit où mes espoirs vont boire
Est là qui vos tend ses réseaux …
Alors dans mon âme damnée,
C’est comme une tourbe effrénée
De regrets, de remords anciens …
Et dans le paysage triste,
Où j’erre seul, où rien n’existe,
Je me souviens, je me souviens ! …
Q15 T15 2m (octo : Q2 T1 T2)