Isochrone et lent, le pendule, — 1897 (3)

Léopold DauphinRaisins bleus et gris

Autre musique de chambre

Isochrone et lent, le pendule,
Sous les laques du vieux cartel,
D’un sec tic-tac hache et module
Le silence et mon spleen mortel:

Et ma pensée aussi oscille
En un va-et-vient continu
Captive du rythme et docile
A l’hypnotique son ténu

Qui très cruellement balance
Les souvenirs des anciens jours
Et, railleur, dans le noir silence
Sans cesse dit: « toujours, toujours ».

L’heure qu’il mesure est chimère
Eternellement éphémère.

shmall – octo

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