Souffle, songe, silence, invisible accalmie, — 1934 (8)

Abel Valabrègue Les uns et les autres, pastiches

Paul Valéry

Souffle, songe, silence, invisible accalmie,
Sur qui la paix soudaine a trompé la douleur,
Quand de ce plein sommeil l’onde grave et l’ampleur
Semblent se concevoir à la bouche infinie.

Pire. Pire ? – Comme ils venaient d’une autre vie.
Mais toi, de bras plus purs, présent comme une odeur,
Ouvre au ciel en moi-même une autre profondeur
Dont la close étendue au centre me convie.

Gemmes rouges de jus, mépris de tanr d’azur,
Ne cherchez plus … Pleurez la chance d’un fruit mur !
Sous nos mêmes amours à peine il se redresse.

Mais, comme les soleils ne voient plus que le sang
Mystérieusement l’ombre frêle se tresse
Epuise l’infini de l’effort impuissant

Bibliographie Dormeuse-Anne- La jeune Parque – Fragment du Narcisse – Au platane – Ebauche d’un serpent – Air de Sémiramis- La femme forte – La grenade – Le rameur – Dolmen – Cantique des colonnes – La fileuse

Q15  T14 – banv

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