– Olivier Larronde – Rien voilà l’ordre –
La toilette
Sans plongées, dominé d’un effrayant berceau,
L’attelage marin déboise les courants
Chiffrés d’une presque île où débarquent vos larmes.
La comète a distrait son escorte noircie:
Voiliers aux beaux soupirs fils des nœuds dénoués,
Roseaux d’arcs insolents s’ils se lavent les mains
Dans le sel que mendie l’orphelin des piscines
Et les plantations qui sommeillent avec.
S’afficher en dompteur aux élégants décombres!
Les meutes, les juments boivent leur couleur, nous
Ventre à terre, la nôtre avec le vin des criques.
Avare on se signait là sans attendre comme
Tout le camp de la nuit sur le débarcadère
Qu’elle chavire après cette immense toilette.
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