L’oiseau se fait chinois dès qu’il s’appuie, ayant — 1993 (16)

Robert Marteau Registre (1999)

(Ville d’Avray, lundi de Pâques, 12 avril 1993)

L’oiseau se fait chinois dès qu’il s’appuie, ayant
Lesté son vol, sur la branche qu’il a d’en haut,
Entre toutes, d’un coup d’oeil mesurée. Il en
Décore maintenant la courbe que son poids

Accentue; il en éprouve, agrippé au bois,
Le degré de flexibilité à raison
Du mouvement qu’il a senti. Qu’en induit-il
Dans son petit athanor porté à quarante-

Deux degrés Celsius? L’air, l’eau, le feu, la terre,
Donc les quatre éléments qui sont les géniteurs
Des trois principes, savoir: le sel, le soufre,

Le mercure, comment distingue-t-il entre eux pour
Se guider dans la Nature? On dit que d’instinct
Il fait tout ce qu’il a à faire. Un point, c’est tout.

bl – 12s- sns

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