– Nathalie Georges – Sonnets dispars –
Infinitif
Ravaler à merci la face
Au ciel endolori se pâme
Oisive une pensée lasse
D’habitude abrégée d’âme
Prendre ses racines à son cou,
Y agréger sans s’y fier
La pâte meurtrie du jour –
Raccommoder les restes frais
Traiter l’ordure rendue à gué
De la mémoire massicotée
Rabouter l’ombre à son étant
Et s’enfoncer dans la lumière
Mordre la terre à pleines dents
S’ébattre sur son coeur de pierre.
Q59 – T14 – octo