– René Char – Le nu perdu –
Déshérence
La nuit était ancienne
Quand le feu s’entrouvrit.
Ainsi de ma maison.
On ne tue point la rose
Dans les guerres du ciel.
On exile une lyre.
Mon chagrin persistant,
D’un nuage de neige
Obtient un lac de sang.
Cruauté aime vivre.
O source qui mentis
A nos destins jumeaux,
J’élèverai du loup
Ce seul portrait pensif!
s.rev – bl – 6s