– Julien Mauveaux Les dolents – sonnets décadents
Sonnet exital
En cette lumière apâlie
où s’adoucit l’attrait de l’heure,
s’endort et dort comme en un leurre
mon rêve de mélancolie.
Ame falote d’Ophélie,
pauvre âme mienne qui la pleure,
il faut subir qu’un ciel enfleure
l’ultime rameau d’ancolie.
rien d’immanent que le réel,
le rêve lui-même est formel,
fait d’intangible encor blessant.
Nous mourons du vague adulé,
et dans la coupe de Thulé,
nous buvons notre triste sang!
Q15 – T15 – octo – enfleure : H.N (Disparus du Littré) a l’adjectif ‘enfleuri’ mais pas le verbe