– Roger Vitrac – Poèmes délirants –
Sonnet paresseux
De l’autre côté de la rue
Dans la fenêtre illuminée
L’ombre d’une femme accoudée
Projette une grande ombre nue,
Sur le trottoir où je t’ai vue
Et combien de fois désirée
Quand tu passais ensoleillée
Sous une ombrelle disparue
Dans l’arbre flambant dans le soir
Comme un lustre dans ton miroir
Penche sur ta tête attentive
Sous la lune en tes yeux doublée
Comment saurais-je Inconsolée
De quel désir tu es captive
Q15 – T15 -octo