Toujours l’an redouté passant en beaux visages, — 1975 (2)

Pierre Lecuire Sonnets funèbres


Sonnet XV

Toujours l’an redouté passant en beaux visages,
pourtant la mort en fit son demain,
soupçonneux à qui se suffit
de vouloir prolonger la main.

Son enfer affrontait les gouffres,
Simples grains lorsqu’il partit
A quelques pas d’une autre tête
Jaloux de ne pas couvrir sa tête.

Les petite maisons se dressent, du cap
la rafale de Mars
vêtue d’amande et de pin confondus

a creusé la marche souterraine,
la couleur confondue avec
la profonde entaille du ravin.

vL

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