Claude- Michel Cluny Oeuvre Poétique, I
L’olivier
Patiente luit séculaire
l’huile de lente clarté
Sa pluie-cendre et lumière
Est l’ombre de l’olivier.
Paix blonde à l’âme sévère
aiguise ma vérité
Epuise mon encre amère
profonde et pure à moitié.
Le temps me marqua, olivier
tors comme toi mais peu sage
sauf parfois en amitié.
L’encre éclairera ma page
(la nuit l’est par ton feuillage)
songe bref d’avoir été.
Q8 – T21 – 7s