– Adolphe Haberer a e i / y o u (ed.1993, chez l’auteur)
i / y
« Qi vit ici? » Cris d’ibis vifs.
« Qi vit? » Lys, iris gris, vit-il?
Cris (bis) vils; six pics incisifs.
» S’il y vit, fils d’Isis viril?
Si vit Lilith? » Il vit nid d’if,
N’y prit d’instinct l’incivil lit,
Ni inscrivit l’infini pli.
(Ci-gît l’incipit instinctif)
Styx-sis, ni lin, ni riz, ni vin;
Lys, iris, inscrits, six, dix, vingt,
Prix d’incisifs pics. (VIDI, VI-
CI) – » Qi rit ici? » Ni d’isis
Fils viril, ni Lilith, l’ibis
Rit l’infini. « Ici, qui vit? »
Q33 – T15 – y=x: d=b’ – octo
Monovocalisme en ‘i’.
Note liminaire de l’auteur (1993): « Cette suite de sonnets fut composée en 1970. Le premier, le sonnet en « e », fut écrit comme un défi lancé à Georges Perec qui venait de publier La disparition. Le défi fut si bien relevé que Perec publia en 1972 Les revenentes, dans lequel figure, à la page 86, » ces vers vrément cherments » que je lui avais dédiés. Les autres furent écrits à Oxford.
J’ai adopté l’une des règles de Perec, qui fait que « Qu » s’écrit « Q ». «