– René Belletto – Loin de Lyon – XLVII sonnets –
XXVI
La solitude me dévore
Encore une saison passée
Chaque matin l’aube s’endort
Mon âme s’est abandonnée
Je ne saurai pas qui je suis
Etranger à mon territoire
Avec mes larmes s’est tarie
La belle image du miroir
En moi se noue comme un secret
Le destin dont je parlerais
Soucis douleurs et mauvais rêves
Sont les maisons de mon voyage
Et toujours commence et s’achève
Le cours ennuyeux de mon âge
Q59 – T14 – octo