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chapitre 6 (1867-1871)
1863 ?
– Catulle Mendès Philomela
?
Canidie
Maîtresse, il faut de l’air aux ailes de ma joie !
Tu jetteras demain, dès l’heure où l’aube naît,
Ton manteau de drap fin sur ta robe de soie,
Et nous irons revoir le bois du Vésinet !
Le fleuve a son courant, le pèlerin sa voie,
La colombe a son nid, qu’elle seule connaît ;
Mes frères, nous allons où le ciel nous envoie !
Je te voudrais sans tache et je te sais infâme,
N’importe ! Je t’adore et cède au Mal vainqueur ;
C’est mon destin d’aller me brûler à ta flamme,
Je subis gravement l’arrêt du sort moqueur.
Et je dirai plus tard, insoucieux du blâme :
Elle n’avait pas d’a^me et n’avait pas de cœur ;
Mais elle avait des sens qui valaient mieux qu’une âme !
abab aba cdcd cdc – Il est bien difficile de reconnaître en ces quatre strophes un sonnet.
chapitre 5: 1858-1866
chapitre 4
CHAPITRE 4: 1845-1857
chapitre 3: 1831-1844
CHAPITRE 3: 1831-1844
L’effet-Sainte-Beuve se fait sentir : des sonnets commencent à apparaître, d’abord timidement, puis dans un nombre croissant de livres de poésie. Viennent les premiers sonnets de Gautier, quelques-uns de Vigny. L’année 1844 est marquée par le Christ aux oliviers, de Gérard de Nerval, et les commencements de Baudelaire.
L’étroit sentier du val où souvent le pied glisse, — 1829 (8)
– Charles Brugnot in Revue des Deux Mondes (mars 1833)
Sonnet
Parmi la mousse rouge et les fraises fleuries
Nous nous sommes assis en face des grands bois,
Ne voyant que le ciel, n’entendant que la voix
Des brises et des eaux, courant dans les prairies.
Tous trois jeunes amis, tous aimant à chercher
L’étroit sentier du val où souvent le pied glisse,
La chemine des bois que le bon Dieu bénisse
Et le pommier tout rose aux flancs gris du rocher.
Nous nous sommes assis ; et ce val solitaire
Où l’homme rêve et sent que son cœur aime mieux,
Nous a fait dire à tous, en nous mouillant les yeux ;
« C’est un jour de bonheur ensemble sur la terre ! »
Nous reviendrons encor , nous viendrons une fois,
L’autre mai nous asseoir là, sur la même mousse,
Causant et répétant que la journée est douce ….
Mais est-il sûr, amis, que nous viendrons tous trois ? ….
Sainte-Foix, vendredi 8 mai 1829
Quatre quatrains à rimes embrassées ; désigné comme ‘sonnet’!
chapitre 1: 1821-1830
1813
aucun sonnet
1807
Aucun sonnet trouvé pour cette année. La Bibliothèque Nationale (comme aussi la Library of Congress et la British Library) ignore l’ouvrage suivant : Alfonso Muzzarelli : Douze faits de l’histoire sainte exposés en autant de sonnets publié à Ferrara en 1807, d’après L’Ami de la religion, journal ecclésiastique, politique et littéraire qui le signale en 1822.