Saisons épuisantes, — 1928 (5)

Odilon-Jean PérierPoèmes

Jeudi

Saisons épuisantes,
Je ris d’un voyage.
Quelle ombre étonnante
Fend le paysage!

Printemps et naufrage:
Lueurs parallèles,
Tombez! le feuillage
Vous mange et vous mêle.

Ma soeur passagère
Ignorante et sage
Depuis ces bruyères

Suit plusieurs nuages
D’un doigt féminin
Fait pour le dessin.

Q35 – T23 – 5s – disp: 4+4+4+2

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