– M. Le chevalier Coupé de Saint-Donat in L’almanach des Muses
Les adieux du jeune Paulin
Les Grâces, les Amours, les Vertus, les Talens,
Rien des traits de la Mort, rien ne l’a pu défendre.
Sous sa faulx, la Cruelle, hélas! vient de l’étendre
Comme un arbuste en fleur arraché par les vents.
Tel on dit que le cygne au douloureux accens,
Célèbre son trépas aux rives du Méandre,
Tel au banquet des morts étant près de descendre,
PAULIN, tu modulais ces adieux déchirans:
« Faut-il, si jeune hélas, quitter ma tendre mère! `
Faut-il à dix-sept ans te quitter ô mon père!
Mais, le destin le veut … embrassez votre fils.
ADIEU VOUS DIS! » Sa main, sur le clavier sonore,
Touche le chant funèbre; et sa voix dit encore:
« Embrassez votre enfant. Je meurs. ADIEU VOUS DIS. »
Q15 – T15
Les derniers mots sont expliqués en note: « A ses derniers moments il voulut exécuter sur le piano une romance dont le refrain est: ADIEU VOUS DIS. »