– Léonce de Saint-Geniès Poésies de Pétrarque traduites en vers français
CXCVI
Vaucluse, cet air pur qui du sein de tes ondes
S’élève en murmurant à travers les rameaux,
Me rappelle le jour qui vit naître mes maux,
Et ravive en mon cœur ses blessures profondes.
Avec l’haleine du zéphir
Je respire le souvenir
Des plus doux momens de ma vie.
Là, j’ai vu sans obstacle éclater tant d’appas
Et l’ombrageuse jalousie
Alors ne m’en séparait pas.
Au souffle heureux des vents livrant sa chevelure,
Contente de ses seuls trésors,
Elle n’y mêlait point alors
De l’or, des diamants l’inutile parure.
Mais hélas ! condamnée à de brillans atours
Elle reçoit au sein des cours
Des mains de la fortune un pompeux esclavage ;
Et moi, solitaire et sauvage,
Je viens revoir ce beau rivage
Où j’ai reçu des fers par la main des Amours.
Tr
Mr de Saint-Geniès a besoin de 20 vers, mêlant alexandrins et octosyllabes, pour traduire, de fort loin, le sonnet cxcvi du Rerum Vulgarum Fragmenta (L’aura serena che fra verdi fronde)
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Introuvable, de Jean Mannoury-Dectot l’Ode en deux sonnets placée sur le catafalque de Louis Xvi le 21 janvier 1816 (Alençon), réimprimée la même année à Paris comme ‘sonnets …’
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